Neuf-Brisach ville de garnison par Aloyse Brunsperger (2)
Dans le cadre « Neuf-Brisach et le 9ème RG » Monsieur Aloyse Brunsperger, mémoire Vivante de l’Histoire de Neuf-Brisach, qui fut le berceau pendant 30 ans de notre régiment : le 9ème RG. donne suite à son récit de mars dernier, dont voici le lien:
http://anciens9genie.overblog.com/2019/03/neuf-brisach-ville-de-garnison-par-aloyse-brunsperger.html
A Wagram en héros
Devant leur Empereur
Ils franchirent le Danube
Et ils furent vainqueurs
Plus tard sauvant l'armée
A la Bérézina
Ils donnèrent leurs vies
Et ne marchandais pas
C'étaient les pontonniers d'Eblé
Nous sommes fiers de leur succéder
Nous savons que Le Maréchal Vauban a rendu compte à son Roy en 1703 que cette nouvelle forteresse est déjà capable de supporter un siège de six semaines.
Le fait est que les travaux de construction ont été menés très rapidement. Il faut quand même admettre que les constructions internes, casernes, dépôts militaires, maisons d'habitations étaient loin d'être ce que vous avez pu voir pendant votre séjour.
Les endroits très stratégiques, tels que les soutes où parquer la poudre et les munitions devaient être achevées ou bien encore celles du stock des vivres et de la cuisine. (Il n'y avait ni congélateurs, ni conserves!).
Par la suite, il a été construit quatre casernes. Vauban avait prévu 2500 soldats en temps de paix et 5000 en temps de guerre. Ces bâtiments se trouvaient en biais dans l'espace entre les Portes. L'Armée possédait des surfaces importantes de terrain. (La Place d'armes, l'arsenal, le dépôt d'artillerie, la maison du Commandant de la garnison, le PC du commandant de la garnison, des écuries de chevaux, des endroits ou stocker les foins) etc...
Les casernes:
J'ignore laquelle a été construite en premier, tout comme j'ignore laquelle a été la première mise à la disposition des soldats.
Vauban avait bien prévu les emplacements, à savoir:
Entre la Porte de Colmar et celle de Belfort
Entre la Porte de Belfort et celle de Bâle
Entre la Porte de Bâle et celle de Strasbourg
Entre la Porte de Strasbourg et celle de Colmar
Jusqu'en 1919, elles étaient simplement nommées par leur affectation à une arme, soit: Artillerie, Infanterie, Cavalerie.
En 1919, chacune a reçu le nom d'un Chef Militaire par l'administration militaire française.
Porte Colmar-Belfort: la Caserne de BERCKHEIM
Porte Belfort-Bâle: la Caserne MOLL
Porte Bâle-Strasbourg: la Caserne FERBER
Porte Strasbourg-Colmar: la Caserne SUZZONI

Où est donc ABATUCCI? ... VOTRE CASERNE ???
Lors de la guerre de 1870, la forteresse a été prise par les Allemands. En 1871, lors du Traité de Versailles, l'Alsace a été donnée aux Allemands.
L'Alsace est restée allemande jusqu'au Traité de Versailles en 1919.
Les Allemands ont évidemment utilisé les casernements et les constructions militaires trouvées sur place.
D'abord, ils ont réparé les quatre bâtiments surtout celui qui a reçu le nom de SUZZONI qui a été particulièrement détruit en 1870

Par la suite, à partir de la fin de 1890, ils ont fait construire bien des nouveaux bâtiments dans la forteresse, grenier à foin pour les chevaux, maison à deux étages pour le commandant de la Place, aussi des fortins en dehors.
Un nouveau casernement a été construit sur le terrain du bâtiment entre la Porte de Strasbourg et celle de Colmar. Il a servi, d'abord aux personnels d'une batterie du 66° Régiment d'Artillerie Badois, par la suite comme logements pour les cadres de l'école de sous-officiers.
En 1919, le commandement français lui a donné le nom du Général MAC MAHON. (Il est simplement nommé MAHON) Il a été employé différemment selon les besoins, aussi, avant guerre pour les Gardes Mobiles et leurs familles. Après février 1945, il a été mis à la disposition des familles sans logements. Aujourd'hui, en 2019, le service du Trésor Public (Perception) s'y est installé ainsi qu'un atelier.
Pour votre caserne, Abatucci, il fallut attendre.
Dès la fin du 19°siècle, le commandement militaire allemand avait de grands soucis. Il fallait organiser la défense de l'entrée en Allemagne.
A l'époque, pour se rendre en Allemagne à partir de Neuf-Brisach, il y avait un pont ferroviaire construit en 1878 et le pont bateau sur le Rhin.
Pour sécuriser ces deux possibilités, les Allemands ont fait construire des casemates importantes, tout autour de Neuf-Brisach, sur les terres de Biesheim, Algolsheim, Heiteren, Obersaasheim, Geiswasser.
(Souvenez-vous de l'endroit où étaient entreposées vos munitions, route de Heiteren. C'est la seule casemate de la série que l'armée française a gardée pour son service).
Ces défenses étaient même équipées de canons grand calibre. Le fort de Heiteren a même été doté d'une piste d'atterrissage pour avions.
Très prudents, les Allemands ont ajouté des fortins en nombres importants tout autour de la forteresse mais à distance plus grande. Ils devaient tout simplement être les sentinelles en cas d'avance de l'ennemi.
Pour garder l'importance de ces lieux de défense il faut des soldats et bien sur, il faut les loger.
Il n'est évidemment pas question de construire une, des, casernes, dans la forteresse. Alors...?
Le village de Volgelsheim avait déjà donné de son terrain pour Neuf-Brisach. Il appartenait jadis au Duc de WURTEMBERG/MONTBELIARD, représentant de l'Empereur du Saint Empire Germanique qui siégeait à Vienne en Autriche. Ce village avait encore beaucoup de terrain pour y faire construire une caserne, habitations et salles à manger pour les gradés.
Les bâtiments que vous connaissez ont été construits rapidement peu d'années avant la guerre de 1914. Un régiment d'infanterie, le 172°IR (et non RI) a été installé dans cette nouvelle caserne.
C'est ainsi que vous avez trouvé un établissement moderne: toilettes, chauffage, grande cour, salles de réunion, cuisine, réfectoire, foyer et en plus un terrain important pour les rassemblements des compagnies, aussi pour parquer éventuellement des véhicules. Il est certain que les Allemands d'avant 1914 n'étaient pas équipés grandement en véhicules à moteur. Il fallait aussi des écuries pour les chevaux, des lieux pour emmagasiner les foins.
Pendant la guerre de 14/18, rien de particulier, sauf que l'armée allemande a occupé le terrain entre le canal du Rhône au Rhin et la route menant à Biesheim pour y aménager la maintenance des matériels nécessaires à leur armée des Vosges. Ils ont relié par voie ferroviaire ce grand magasin à la gare de Volgelsheim. Ce terrain a aussi été protégé par des casemates dotées de canons antiaériens.
Ce sont les prisonniers de guerre RUSSES, secondés par des prisonniers Anglais et après 1917 encore par des prisonniers Roumains. Les soldats des trois nationalités ont été traités différemment selon la nationalité. Une vingtaine d'Anglais, trois Russes et deux Roumains (quelques Roumains ont été transférés au cimetière des Soldats Roumains dans la vallée de Munster) sont enterrés au cimetière communal.
L'armée allemande a aussi aménagé un terrain en ces lieux pour les avions de maintenance.
En 1916, lors d'un passage d'avions français et anglais, un pilote allemand, puni, interdit de vol, est monté dans un engin et a abattu quatre avions français et deux anglais. (Sous Hitler, il a été le Général, chargé de la maintenance des aéronefs. Il est mort par accident, après une entrevue avec Hitler en personne).Deux pilotes Français sont enterrés au cimetière communal.


La caserne a été vidée de ses soldats immédiatement après la signature de l'Armistice. Rien de particulier n'est resté en mémoire de la population si ce n'est le départ de toutes les familles allemandes dont celle de Monsieur le Maire, allemand de naissance.
Le 21 novembre 1918, les premiers soldats français sont entrés dans la forteresse. C'était un Bataillon du 4° Régiment de cuirassiers.
Le Général de Division HERR, né à Neuf-Brisach en 1855 est venu saluer son lieu de naissance. Pour le centenaire de sa visite, Monsieur le Maire de la ville et des Anciens Combattants de toutes les associations locales sont allés lui rendre hommage devant sa tombe à Pont de Roide (Doubs) le 21 novembre 2018.

Entre 1918 et 1939, les soldats français, vos Anciens, sont restés bien plus longtemps que vous dans cette caserne. Le service obligatoire était de durées différentes, surtout après 1933. Les unités ont changé de lieux ou de nominations. Après le 4° cuirassiers est venu un bataillon du 152°RI de Colmar, puis le 42°RI qui a changé de nom pour être le 42°RIF, Régiment d'Infanterie de Forteresse. En 1939, avec le rappel des réservistes, cette unité a formé un nouveau régiment, le 28° RIF.
Ces deux régiments, dont les sections ont été affectées dans les casemates de la Ligne Maginot ont subi l'assaut allemand du 15 juin 1940. Ils ont résisté mais n'ont pas pu éviter le passage du Rhin aux ennemis. Un nombre important de ces fantassins a été blessé, bien des morts sont à déplorer. Les corps ont été rendus aux familles. Les survivants ont été fait prisonnier dans les Vosges.
Le Colonel de 28°RIF a fait brûler le Drapeau du régiment dans les Vosges. Un monument rappelle l'évènement. Un autre monument en mémoire des morts du régiment a été installé au bord du Rhin sur le territoire de la commune de Vogelgrun, devant le fort qui devait sécuriser le passage sur le pont- bateau du Rhin.
Abatucci était vide, mais est resté en très bon état pendant les combats des 15 et 16 juin 1940.
Le 16 juin, les Allemands étaient à Neuf-Brisach...mais aussi à Paris depuis le 14 juin. Ils ont lancé une offensive très importante, en plus de celle du Rhin, de Nancy en direction de Pontarlier. Ils ont fait prisonnier des MILLIERS de soldats français, aussi des soldats Indochinois et même Polonais. Une partie importante a été dirigée sur Abatucci.
Rapidement, les bâtiments de cette caserne furent surchargés. De ce fait, les derniers arrivants, environs cinquante mille sont restés à l'AIR LIBRE. Des orages sont venus donner leur douche. Inutile d'ajouter que les habits étaient trempés, pleins de boue, sans compter l'impossibilité de se laver, etc...
Le Général de Saint Céran, le seul Officier général restant à Neuf-Brisach, a pu intervenir auprès des Allemands pour que ces malheureux prisonniers puissent avoir un toit pour se protéger des intempéries.
Neuf-Brisach, la ville, était ENTIÈREMENT vidée de sa population. Les Allemands ont accepté. Le Général a rassemblé des Officiers pour organiser les possibilités de logements pour tout ce monde. (Petit rappel: Vauban avait prévu : cinq mille soldats en temps de guerre et deux mille civils).
Cette quantité de prisonniers a aussi surpris les Allemands. Ils n'avaient pas tout le matériel nécessaire pour faire vivre correctement autant de personnes.
Le séjour était plutôt pénible. La soif a laissé de mauvais souvenirs, même l'eau était extrêmement limitée. Par suite de la quantité d'excréments des occupants, la boisson de l'eau des pompes a été interdite. Deux litres par jour par homme ont été livrés. La Croix Rouge Française est venue leur rendre visite, pas trop souvent.

Ils ont subi le passage d'Adolf Hitler car interdit de sortir du cantonnement.
Le pont rail a été réparé rapidement, dès lors des trains entiers de ces hommes ont été emmenés en Allemagne, la plupart y est restée jusqu'à en 1945.
La ville est à nouveau vide d'êtres humains. A partir du mois d'août certaines familles qui s'étaient réfugiées dans les sous Vosges en 1939 ont été autorisées à rentrer chez elles.
Les revenants ont trouvé tout un carré d'habitations (face à la mairie) entièrement brûlés ainsi que la caserne située entre les Portes de Bâle et Strasbourg. (Actuellement remplacée par deux bâtiments de logements, rue des Déportés).
Ils ont aussi trouvé leurs biens laissés en 1939 dans des états délabrés. Il est difficile de décrire la chose. Mais, facile à comprendre, si on connait la quantité de personnes hébergées entre vingt et soixante dix, voir plus par logement d'une famille.
Neuf-Brisach est à nouveau Allemande, pour la deuxième fois.
Deux casernes ont été réoccupées et bien sûr tous les bâtiments militaires: PC du Commandant de Garnison, arsenal, dépôts variés et aussi des casemates, etc...
Une école de sous-officiers a aussi été réinstallée. Lés élèves étaient des soldats ROUMAINS.
En 1944, une section de retour d'un exercice de posage de mines anti-chars a déposé les engins à l'intérieur du premier bâtiment à droite en entrant, face au PC de l'Officier, Commandant. Le tout a explosé. Il est probable qu'un des élèves a fait un mauvais geste. Il est probable qu'il y avait des morts. Le bâtiment a été très endommagé. Il a été rétabli après la guerre.
Toujours en 1944, les combats s'approchaient des Vosges, de l'Alsace. La quantité de soldats blessés, ramenés du front était de plus en plus importante. Les Allemandes ont utilisé les deux bâtiments jouxtant la rue de Neuf-Brisach comme hôpital militaire. Ils ont été utilisés comme tel jusqu'en 1946/47.
Dans la forteresse, il ne restait donc que deux casernes. Pas pour longtemps, un soldat allemand a, lors d'une fausse manœuvre de nuit, mis le feu au bâtiment entre la Porte de Belfort et celle de Bâle. Les pompiers de la ville sont intervenus. L'artillerie américaine qui n'était pas trop éloignée, en a profité pour régler les tirs. La pompe à bras des pompiers a été touchée par un éclat et a été rendue indisponible. Tout le bâtiment a été brûlé et plus jamais reconstruit. Actuellement, en 2019, le terrain est occupé par quelques maisons individuelles.
Les troupes françaises occupent une partie de l'Allemagne et de l'Autriche. Les casernes en France sont très peu peuplées, Abatucci aussi.
Après le départ de l'hôpital militaire allemand, Neuf-Brisach n'avait pas de troupes pendant une petite période. Par la suite est venu le 42° Régiment d'infanterie, cher à la cité. Il n'est pas resté longtemps.
Et voilà...le Régiment, Numéro NEUF, de cette armée du Génie Français qui s'y est installé pour un grand laps de temps...en fait, jusqu'à la refonte de l'Armée Française.
Vous, les Anciens du 9, vous avez pu être logé dans des belles chambres à coucher (même s'il fallait faire son lit soi-même...) Vous aviez de l'eau, des toilettes, des chauffages sans compter les salles à manger, foyer, infirmerie, il ne faut pas oublier la taule !
Vous avez pu voir des films au cinéma de la caserne, aussi un monument en mémoire de VOS Anciens du 96ème Bataillon du Génie, Adjudant-chef Lavigne et le caporal Henri Guez, tués pendant les combats de 1944/45.
(La pierre a été transférée au village de SUNDHOFFEN le 8 mai 2002 en présence de quelques Anciens de ce bataillon, village où deux sapeurs ont trouvé la mort en 1945).
Maintenant en 2019, votre caserne est transformée en habitations civiles avec bien des changements.
Un seul bâtiment n'a pas encore trouvé le nouveau propriétaire?
L'ensemble est très agréable à voir et probablement facile d'y vivre.
Aloyse Brunsperger 4/2019

Grand Merci à Monsieur Brunsperger pour cette suite, peut-être un Numéro 3 ???
Archives du 9ème RG : Stèle 96ème BG à Sundhoffen - anciens9genie.overblog.com
Grand merci à Monsieur Brunsperger qui m'a ouvert ses archives et me permet de publier ces quelques images. Inauguration de la stèle du 96ème BG (ancêtre du 9ème RG) le 8 mai 2002 à Sundhoffe...
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Neuf-Brisach ville de garnison par Aloyse Brunsperger (1) - anciens9genie.overblog.com
Dans le cadre " Neuf-Brisach et le 9ème RG " Nous ouvrons nos pages à Monsieur Aloyse Brunsperger, mémoire Vivante de l'Histoire de Neuf-Brisach, qui fut le berceau pendant 30 ans de notre régi...
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21 Novembre 2018 Hommage au Général Herr à Pont de Roide - anciens9genie.overblog.com
Devant l'office du Tourisme de Neuf-Brisach, à 8h 30 s'ébranle un bus où ont pris place 21 pèlerins, en direction de Pont-de-Roide dans le Doubs. Des Anciens du 9, des membres du 28ème RIF, de...
Le Glockabrunna avec les Anciens du Génie du Haut-Rhin 2019
Journée amicale que celle proposée par Christian Schaub, président de l’Amicale des Anciens du Génie du Haut-Rhin, à laquelle plusieurs membres des Anciens du 9 répondent présents.
C’est une sortie printanière qui devient traditionnelle que cette rencontre au Glockabrunna où Carpes frites et cochon de lait grillé se partagent la vedette.


Christian a l’art de mettre tout le monde à l’aise, c’est pourquoi pas moins de 85 convives étaient réunis pour partager ce repas du 18 mai 2019.
Au moment du dessert les restaurateurs poussent la chansonnette et c’est dans une super ambiance à regrets qu’à une heure avancée de l’après-midi tout le monde se quitte en promettant de se revoir très vite.
Bonne fête à toutes les MAMANS

En ce jour de fête de toutes les Mamans les Anciens du 9 présentent leurs vœux de
BONNE FÊTE
et leur souhaitent une très bonne journée
Concert de la Fanfare du RMT le 1er juin 2019 au Théatre de la Sinne à Mulhouse
Petit rappel ce concert qui vous plaira assurément et en + c'est pour une bonne cause


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Medley 2° partie concert Meyenheim
Concert de la fanfare du R.M.T. à la salle polyvalente de Meyenheim le 09 juillet 2016
Hommage aux deux militaires français Cédric De Pierrepont et d'Alain Bertoncello
Hommage à ces deux militaires français qui ont laissé leur vie pour en sauver d’autres.
Toute nos pensées et notre sympathie à leurs familles, à leurs amis, à leurs compagnons d’armes.
Fête du 1er mai 2019 à Neuf-Brisach

C'est un splendide soleil qui attendait les nombreux visiteurs de la Fête du Muguet, de la Fête des Rues, de la Fête foraine ce 1er mai 2019 à Neuf-Brisach. Le muguet bien sûr était présent, les vendeurs proposaient leurs bouquets parfumés. On pouvait croiser Miss Muguet 2019 et ses deux dauphines
Les manèges, les stands de tir, les sauts à l'élastique, les grillades, les buvettes, les différents échoppes, le marché aux puces., les enfants, les parents, tout le monde y trouve son compte.
Devant la mairie et dans la Salle d'Adjudication, avait pris possession des locaux la Société Philatélique de Neuf-Brisach et Environs qui présentait différentes collections:
Stylos publicitaires - partitions de musique - Enveloppes 1er jour - cartes postales guerre 14/18 et 39/45 -
Menus dessinés- cartes avec le langage des timbres. Collections variées, de quoi passer un bon moment.
Dans les rues pas mal d'animation, il faudra regarder les photos et les vidéos ci-dessous et bien sûr pour nous la plus importante, la prestation de nos amis musiciens : les Celtic Ried's Pipers qui sont maintenant bien connus à Neuf-Brisach, leurs instruments, leurs costumes, plaisent beaucoup et leurs airs d'Ecosse, d'Irlande et de Bretagne donnent envie de danser, nous les avons suivis une partie de l'après-midi.
Les Anciens du 9 ne pouvaient manquer cette fête du Muguet
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Fête du Muguet 1er Mai 2019 à Neuf Brisach
Fête de rues à Neuf-Brisach le 1er Mai Film de TLB Télévision Locale de Biesheim Images de Bernard Gilbert TLB Musique par le Celtic Ried's Pipers
La vidéo de TLB concernant la Fête du Muguet 2019
Cérémonie de la Commémoration du 8 Mai 1945 à Neuf-Brisach
En fin de cette matinée du 8 mai 2019, une certaine animation règne sur la place Meilhan sur Garonne de Neuf-Brisach pavoisée aux couleurs de la France et des Alliés, où civils et militaires se placent pour la cérémonie commémorative du 8 mai 1945.
Les huit porte-drapeaux bien alignés de part et d’autre du Monument aux Morts, les élus, les autorités civiles et militaires, un petit groupe d’écoliers accompagnés de la directrice de l’Ecole Primaire, de militaires de la Brigade Franco-Allemande et du RMT, de Sapeurs-Pompiers de Neuf-Brisach et Environs, de représentants d’associations patriotiques, tout promet une belle cérémonie.
Le maître de cérémonie Monsieur Loechleiter annonce le déroulement de la cérémonie, tandis que Monsieur Sautron s’occupe de la sono, l’Ordre du Jour N° 9 du Général Delattre de Tassigny est lu par Monsieur Bossart, président de l’UNC du secteur, le message ministériel est lu par Monsieur Alvarez, maire de la ville.
La première gerbe est posée au pied du Monument aux Morts par Monsieur Alvarez accompagné de Karine Schira, adjointe, et de Lothar Menges, adjoint au maire de Breisach am Rhein et de plusieurs écoliers, la seconde gerbe est déposée par les représentants de la BFA, eux aussi accompagnés d’écoliers.
Les sonneries réglementaires et la Marseillaise reprise par les enfants et par les participants ainsi que les garde à vous ajoutent toujours de l’émotion à la solennité de ces moments.
Les saluts et remerciements aux porte-drapeaux, aux militaires et aux pompiers par les autorités présentes terminent cette cérémonie.

Répondant à l’invitation de Monsieur Alvarez, la plupart des participants se retrouvent dans la salle d’adjudication de la mairie où après quelques mots de Monsieur Alvarez, le maire donne la parole au représentant allemand de la BFA et au représentant du RMT qui sont très applaudis.
Dans la bonne humeur on partage le verre de l’amitié et les conversations vont bon train, ces cérémonies créent au-delà des hommages rendus des liens d’amitiés.
Les Anciens du 9 étaient plusieurs ce matin à Neuf-Brisach, avec leur ami Denis, ancien du 9ème RG en 1967/1968, venu de son Gard natal avec son épouse, n’a pas manqué de rappeler quelques épisodes de sa vie militaire et que plusieurs avaient partagé.
C’est autour d’un bon repas que continue cette journée pour les Anciens du 9.
Cérémonie de la Commémoration du 156ème Anniversaire du Combat de Camerone à Biesheim


Bataille de Camerone, légendaire Bataille de la Légion Étrangère au Mexique, le 30 avril 1863, c’est pourquoi à l’occasion du 156èmeAnniversaire de cet événement l’Amicale des Anciens de la Légion-Étrangère de Colmar (AALE Colmar) a organisé le 30 avril dernier une cérémonie commémorative à Biesheim.
Tous les ans les cérémonies ont lieu dans un autre village, village où les légionnaires ont participé à la libération en 1945 rappelle le président Pascal Tugler.
Sous un parterre de bérets verts, de bérets rouges, 28 drapeaux flottent devant le Monument aux Morts encadré par deux Alsaciennes en costume traditionnel et de Florent le clairon qui joue les sonneries règlementaires, les élus, les représentants d’associations patriotiques et d’anciens combattants, tout pour faire de cette cérémonie un moment fort pour tous les participants.
Après différentes interventions, du président Pascal Tugler, du maire Gérard Hug, du maire honoraire Gaby Stentz, du Colonel Pierson, de la lecture du récit du combat de Camerone, les anciens légionnaires ont chanté le refrain du chant de la Légion : « Tiens, voilà du boudin… ».
Le dépôt de deux gerbes l’une de la ville de Biesheim, la seconde par les légionnaires, suivi de « Aux Morts » de la minute de silence et de « La Marseillaise » le clairon fut suivi de la foule entière qui entonna l’hymne national d’une seule voix.

En cortège les porte-drapeaux et la jeep arborant les couleurs et affichant le code d’honneur de la légion, se rendent au Capitole tout proche où passant sous la haie d’honneur formée des 28 drapeaux, les officiels et l’ensemble des participants vont après quelques discours de la part des organisateurs, lever le verre de l’amitié dans la bonne humeur et les festivités continuent autour d’un amical repas servi au restaurant Groff de Biesheim.
Les Anciens du 9 invités par l’AALE Colmar, n’ont pas manqué de participer à cette belle cérémonie avec leur drapeau.
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Cérémonie du 156ème Anniversaire de la Bataille de Camerone le 30 avril 2019 à Biesheim
Organisée par l'Amicale des Anciens de la Légion Étrangère de Colmar devant le Monument aux Morts de Biesheim le 30 avril 2019 Film de la Télévision Locale de Biesheim TLB Cameraman Pierre Ni...
Grand Merci à la télévision locale de Biesheim TLB pour ce montage
Prochaines parutions sur le blog des Anciens du 9
Pas mal d'activités ces derniers temps, pas beaucoup de temps pour mettre le blog à jour, un peu de patience...
Prochainement sur le blog
- Visite du Musée MMPark avec l'ASOR Colmar
- Cérémonie 156ème Anniversaire Camerone à Biesheim


-1er Mai à Neuf-Brisach

Le Celtic Ried's Pipers et les Miss Muguet 2019 à Neuf -Brisach
- Suite de Neuf-Brisach Ville de garnison par Aloyse Brunsperger

Et bien d'autres choses encore, à suivre ...
Concert de la Fanfare du RMT le 1er juin 2019 au Théatre de la Sinne à Mulhouse

Concert de la Fanfare du Régiment de Marche du Tchad
au Théâtre de la Sinne à Mulhouse
le 1er juin 2019 à 20 heures
Au profit des blessés de l'Armée de Terre